GUERRE, COVID ET LIBÂRTÉ: une diversion…
On connaît sans doute mon admiration pour l’œuvre de Serge Bouchard, mon anthropologue préféré, que je vous suggère de lire! Au moment où je suis bourré de guerre, de Covid et de LIBÂRTÉ (!), je tombe sur ce passage de Bouchard dans son livre titré ‘’Les corneilles ne sont pas les épouses des corbeaux’’ (ne vous fiez pas au titre: même Bouchard sait rire!).
Il nous parle de la dignité d’enseigner:
Nous souvenons-nous assez de l’importance de nos premières années? L’école donne des armes et des armures: elle donne la carte routière de la vie. (…) D’autres avant nous ont regardé les étoiles, classé les plantes, nommé les animaux, construit des ponts, fait des calculs. D’autres avant nous ont peiné, réfléchi, trouvé, expérimenté, espéré. Tout est histoire et cette histoire doit être apprise. Et nous avons des rêves. Les professeurs nous conduisent. Le métier d’enseignant est on ne peut plus grand. Contre l’anonymat de la tâche, contre les paradoxes de notre monde, enseigner est un acte d’espoir.
Elle s’appelait Gabrielle Baril, mieux connue comme Gabrielle de L’Assomption, Sœur de L’Assomption qui a consacré de belles années dans les classes de 5-6-7e année à l’école du village de Bécancour (fin années 50). Elle a grandement influencé ma carte routière de vie, de confiance et de respect des autres.
En cette période troublante, déboussolante, cette époque que je n’aime pas, je pense à Soeur Gabrielle. J’offre ma pensée à tous les enseignants et enseignantes, aidants naturels de nos enfants et petits-enfants. Et puis, tiens, je l’offre à Valérie, fille de mon ami Louis Beaudet, sans doute une enseignante modèle, généreuse et inspirante….
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