VIEILLIR: LA BELLE AVENTURE...
Que dire de plus ... mieux? La littérature est très abondante sur le sujet. Le dossier est particulièrement à la mode en cette époque des années où les caprices de la démographie ne mentent pas: augmentation majeure de la proportion des 60 ans et plus, avec ses conséquences et corollaires sur la pénurie de main d'oeuvre, les services de santé etc.... C'est Jacques Languirand qui disait: je n'aime pas vieillir, mais j'adore être vieux...
J 'ai 76 ans! Je suis un vieux dans mon corps. Dans ma tête cependant, j'ai 52 ans! Mais je sais trop bien que je me mens: dans 5 ans, je n'aurai pas 57 ans... mais bien 81 ans. Et ça, c'est incontournable. C'est le début de la fin du voyage... et ce n'est pas, ce ne doit pas être, un naufrage... C'est un ajustement, a partir du moment où la mécanique se trouve en relatif bon état. Il faut continuer à s'en occuper.
Bien sûr, il y a de l'usure. Les démarrages sont plus lents, l'énergie tend à diminuer, on est plus frileux, les escaliers sont de plus en plus hauts: ça sent la fragilité d'un peu partout! L'audace de nos 20 ans s'est fragmentée, les bonheurs se sont déplacés... Autant j'ai souhaité ''sortir'', autant j'éprouve du plaisir à ''ne plus sortir'', en confort et douillette!
Eh oui: la peau ratatine mais l'expérience se raffermit, entraînant une sérénité, une conscience plus aigûe de soi-même et surtout des autres.

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